Comment avoir confiance en soi ?
- Cathi B.
- 27 mars
- 3 min de lecture
(Sans se transformer en super-héros ni réciter des mantras dans sa salle de bain)
Imagine que tu es sur un vélo. L’estime de soi, c’est croire que tu as le droit d’être sur ce vélo. La confiance en soi, c’est croire que tu peux pédaler sans tomber. Les deux ? C’est ce qui te permet d’avancer, sans petites roues et sans avoir besoin que tout le quartier t’applaudisse.
La confiance en soi, on en parle tout le temps. Mais on la cherche souvent comme une chaussette disparue dans la machine à laver : on croit l’avoir vue, et puis… pouf, envolée.
Alors aujourd’hui, on va faire le point. Avec des mots simples, une vraie différence entre confiance et estime, et quelques astuces pour la cultiver sans se prendre pour Wonder Woman.

Confiance en soi : c’est croire qu’on peut faire, même si ça fait un peu peur...
La confiance en soi, c’est cette petite voix qui te dit :“Vas-y, tente. Tu peux le faire.”
Ce n’est pas une certitude absolue. C’est plutôt une permission d’essayer, même si tu n’as pas encore la médaille d’or.
On peut avoir confiance en soi pour certaines choses (organiser un pique-nique, animer une réunion, gérer une crise de câlins à 6h du matin), et pas du tout pour d’autres (prendre la parole en public, dire non, chanter devant des gens).
Et c’est normal.
Et l’estime de soi alors ? : elle ne dépend pas de tes exploits
L’estime de soi, c’est comment tu te sens avec toi-même, même quand tu ne fais rien d’extraordinaire.
C’est cette base intérieure qui te dit : “Je vaux quelque chose, même si je ne coche pas toutes les cases.”
C’est comme le sol sous tes pieds. Si ton estime est stable, tu peux rater un truc sans t’écrouler comme un château de cartes.
💡 Astuce à retenir : Une bonne estime de soi nourrit la confiance. Et la confiance alimente l’estime. C’est un duo, pas un duel.
3 erreurs classiques qui sabotent la confiance (même chez les adultes très sérieux)
Se comparer en boucle à tout le monde. Tu n’as pas besoin d’être la meilleure. Juste d’être toi, en progrès.
Attendre d’être prête à 300 % Petite nouvelle : on ne se sent jamais totalement prête. On devient prête en avançant.
Confondre “je doute” avec “je suis nulle "Tu peux douter… et avancer quand même. C’est même souvent ça, la vraie confiance.
5 façons de muscler ta confiance sans transpirer (ou presque)
1. Célèbre les micro victoires. T’as osé demander ? T’as dit non poliment ? C’est une victoire. Hop, dans ta boîte à fiertés.
2.Teste des mini nouveautés. La nouveauté, ça muscle le courage. Une nouvelle route, un message, une prise de parole… même petite, l’action nourrit l’estime.
3. Redresse-toi (vraiment)Ton corps parle à ton cerveau. Une posture ouverte, un sourire, et ton cerveau commence à y croire.
4. Change ta voix intérieure. Parle toi comme tu parlerais à une amie qui galère : avec douceur, humour, et confiance en elle.
5. Entoure-toi de boosters, pas de vidangeurs. Les gens qui te tirent vers le haut, qui te rappellent ce que tu fais bien… garde-les précieusement.
Mon déclic perso : la confiance, c’est arrêter de croire que les autres savent mieux que toi !
Pendant longtemps, j’avais cette habitude de laisser les autres faire, même sur des choses que je maîtrisais parfaitement. Pourquoi ? Parce que, quelque part en moi, je pensais qu’ils feraient mieux que moi.
Et puis un jour, j’ai eu ce petit choc intérieur :“Mais… si moi-même je ne me fais pas confiance, comment je peux espérer que les autres me fassent confiance ?”
Ce jour-là, j’ai compris que la confiance en soi, ce n’est pas de tout faire toute seule. Ce n’est pas non plus de se rabaisser pour paraître modeste. C’est juste cesser de croire que les autres valent toujours mieux que soi. C’est faire de la place à sa propre voix.
Et tu sais quoi ? C’est là que la confiance a commencé à pousser.
En résumé ?
La confiance en soi, c’est pas un super-pouvoir réservé à une élite. C’est un chemin, une construction, un dialogue intérieur à adoucir.
Alors sois indulgent·e avec toi. Ose un petit pas. Et surtout, rappelle-toi que tu es déjà capable… même si parfois, tu l’oublies un peu.
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